Parce qu’il n’existe pas UN mais DES Deuils voici comment les identifier pour mieux s’en libérer

1/ Le deuil d’une tranche de vie et deuil d’un proche

Le deuil d’une tranche de vie :

Il en existe beaucoup et on en vit souvent, parfois pour « pas grands choses » selon certains, tel un amour de vacances, d’adolescence, la perte d’une tranche de vie suite à une séparation, l’abattage d’un arbre suite à une plainte de voisins. Un visage mutilé après un coup, un membre perdu suite à accident ou chirurgie, une maison suite à incendie, un déménagement, un animal, un jouet, le vol d’un bijoux de famille, la perte du nom de famille suite au mariage etc. Les deuils symboliques sont tout aussi impactant que le deuil réel. Suite à un deuil ; tout comme à d’autres difficultés traversées, il se peut que vous ayez des douleurs au niveau du corps. La souffrance du coeur et de la pensée va se cristalliser dans le corps. Lorsque vous supportez cette douleur corporelle, votre coeur et votre tête s’en trouvent dégagés en partie : c’est un transfert de souffrance.

Le deuil d’un proche :

Sans présence du corps

Le décès arrive au cours d’un accident de voiture, d’avion, tremblement de terre, tsunami ou autre phénomène qui ne permet pas à la famille de récupérer le corps pour se recueillir et faire un dernier au revoir. Le deuil en sera plus difficile à vivre car il n’y a ni corps, ni sépulture. Le fait d’en créer une dans un endroit choisi, avec une photo et un symbole, peut apaiser et permettre d’être en connexion avec son cher disparu.

Avec présence du corps

L’annonce brutale d’un décès suite à un évènement, celui d’une personne en pleine forme ou d’un enfant peut prendre l’aspect d’un tsunami familial, environnemental. Les émotions vont engendrer toutes sortes de troubles, de baisses immunitaires qui vont laisser la porte ouverte à toute faiblesse physiologiques et mentales du clan. Le rythme de vie et son goût en seront changés inexorablement. Ces deuils difficiles à vivres, vont être les facteurs déclencheurs de l’installation à bas bruit de mémoire générationnelle. La famille et les générations futures peuvent porter cette souffrance et leurs conséquences. Le décès peut être lié à une mort suspecte, un meurtre, un suicide, un viol, un inceste, un adultère, une MST, une maladie due à un alcoolisme, de la maltraitance etc.

2/ Les ressentis intérieurs

Le soulagement :

OUI le soulagement est normal et naturel. Il permet de se rééquilibrer et de retrouver un quotidien plus simple et plus posé. Plus la souffrance du défunt à été importante, plus le soulagement sera salvateur. il est possible de ressentir de la culpabilité mais cela passe car il ne souffre plus et nous de moins en moins. Le soulagement permet de retrouver une paix intérieur et une force de vie pour avancer dans les démarches. Fatigue est tristesse sont normal.

Les regrets :

Ce que j’aurais dû lui dire ou ce que je lui ai dit et je m’en veux. Il n’est jamais trop tard pour se libérer de ces regrets. La communication avec un défunt peut encore se faire à travers des prières, de la méditation, ou bien par un accompagnement par un professionnel, jusqu’a obtenir fluidité et paix intérieur que l’on nomme le pardon.

Le ressentiment :

Il est possible d’éprouver du chagrin pour quelqu’un que l’on détestait. L’expression du chagrin permet d’évacuer la colère intérieur. Laissez faire le corps.

L’isolement :

Il est nécessaire de se recentrer sur soi après un deuil, mais attention à l’excès de solitude qui n’est pas bon. Rendre visite à un/une ami(e) peut être salvateur et permet de reprendre contact avec l’extérieur.

Les secrets :

Ce n’est pas rare de découvrir des choses après un décès, soit on les apprend avec stupeur, soit il s’agit d’un secret de famille et tout le monde s’est tus. Les enfants illégitimes ne sont pas rare.

3/ Les impacts extérieurs

Les anniversaires :

On ne les oublie jamais. Si le deuil est vécu dans son entièreté, au bout de quelques années ces dates seront vécues avec le sourire du souvenir, comme une commémoration ou il peut être manifesté du recueillement, des prières, bougies, chansons, repas familial etc.

La sexualité :

Certains se renferment sur eux même et ne supporte plus le contact, embrassade ou câlins, alors que d’autre en auront vraiment besoin. La sexualité peut s’exprimer même dans des conditions de désespoir extrême. Elle peut s’exprimer dès que le besoin s’en fait sentir tout comme le besoin de manger, respirer communiquer ou aimer. Dans le cas de perte du conjoint, le passage ne sera pas simple à vivre, peut demander du temps mais est totalement réalisable.

Votre corps et votre santé :

S’entretenir le plus possible selon son état : penser à soi ! Ne pas se laisser aller, bouger, sortir, manger même si cela parait impossible. Même si le recentrage pour vivre son chagrin est nécessaire, prendre garde à ce que cela ne devienne pas une habitude.

4/ CONCLUSIONS

La mort ou la séparation peut être source d’angoisse dès le plus jeune âge ; des questions, des peurs, voire même des cauchemars ont pu vous envahir et mettre en place des comportements inconscients ou une direction de vie. Grâce à la kinésiologie, le deuil, qu’il soit lié à la perte d’un être cher ou d’une tranche de vie, pourra être vécu dans toute ces étapes. Amélioration de la projection de vie, limitation des impacts intérieurs sur la santé et l’équilibre général de la personne. Libérer les douleurs corporelles, améliorer les facteurs relationnel et générationnel, vous ouvrir aux changements et ré-investir votre propre vie.

Ophelie MONGEOT Kinésiologue Grenoble certifiée, Cabinet Paramédical 90 Grande Rue 38700 La Tronche Grenoble. Consultation sur RDV : 06 24 18 17 70 ou RDV en ligne ici.

Libérez votre stress et votre corps pour vivre sereinement votre vie